Dans un message posté sur son réseau social Truth, Donald Trump a annoncé le 2 décembre sa présence à Paris pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Donald Trump a salué le président français Emmanuel Macron, affirmant que ce dernier avait «fait un travail formidable en veillant à ce que Notre-Dame retrouve toute sa splendeur», et de se réjouir : «ce sera une journée très spéciale pour tous !».
Les 7 et 8 décembre Notre-Dame de Paris va rouvrir ses portes et 3 000 personnes invitées pourront accéder à l’édifice tandis que 40 000 personnes sont attendues dans la zone qui entoure la cathédrale, essentiellement sur les quais.
«Un coup diplomatique» pour Macron, selon Le Monde
La venue de Donald Trump, son premier voyage à l’étranger depuis sa victoire électorale, et dont il aurait parlé lors d’un échange téléphonique le 1er décembre avec son homologue français, a été qualifiée par le quotidien Le Monde de «coup diplomatique» pour Emmanuel Macron, «au moment où il est affaibli sur la scène nationale comme internationale».
«Il n’est d’ailleurs pas impossible que la venue de Donald Trump suscite celle de Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, très soucieux de nouer le dialogue avec l’élu républicain» a ajouté le quotidien français.
Alors que le gouvernement Barnier pourrait être renversé d’ici ces célébrations, Emmanuel Macron peut ainsi faire valoir l’intérêt porté par une grande puissance à la France.
La rédactrice en chef de l’hebdomadaire souverainiste Marianne, Natacha Polony a de son côté analysé cette venue comme étant positive pour le pays. Sur les ondes de RTL le 3 décembre, la journaliste a affirmé que cette venue était «la preuve que le patrimoine français ne sert pas seulement à faire venir des touristes dans Paris, c'est la trace de ce que pèse la France dans l'histoire du monde».
La venue de l’ancien, et futur, président des États-Unis vient garnir la liste des chefs d’États qui seront présents pour cet évènement, une dizaine ayant déjà confirmé leur venue à l’image des rois du Maroc et de Jordanie, Mohammed VI et Abdallah II, du président italien Sergio Mattarella, de la présidente de la République hellénique Ekaterini Sakellaropoulou et du président brésilien. Côté américain, la première dame Jill Biden devrait représenter officiellement le président américain sortant.