Tout avait bien commencé, avec cette initiative des activistes d’Avaaz qui, pour contourner l’interdiction de se rassembler en incitant la population à donner des paires de chaussures afin d’en tapisser la Place de la République, pour un résultat final assez impressionnant.
«Cette action hautement symbolique saura transmettre le message que les Franciliens et les Franciliennes sont unis pour défendre tout ce qu’ils aiment», pouvait-on lire sur leur site officiel.
Autre démonstration positive à noter, c’est la chaîne humaine formée sur deux kilomètres le long du Boulevard Voltaire, rassemblant ainsi des dizaines de personnes. Selon le plan initial, la chaîne devait être interrompue devant le Bataclan pour rendre hommage aux victimes de l’attentat.
Côté officiel, le président Hollande s'est entretenu avec le secrétaire générale de l'ONU, Ban Ki-Moon.
Dans le même temps, des heurts ont commencé à éclater autour de République, les policiers envoyant des gaz lacrymogènes sur les groupes de manifestants. Selon la préfecture de police, certains éléments violents s’en sont pris aux forces de l’ordre.
Les CRS ont bloqués plusieurs accès menant à la place de la République pour empêcher les regroupements.
En début de soirée, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a rapporté que lors des échauffourées de Paris, 208 personnes ont été interpellées, dont 174 ont été placées en garde à vue.