France

JO de Paris : entre deux orages, la canicule

Quelques jours après une cérémonie d’ouverture accompagnée par des trombes d’eau, les JO de Paris font désormais face à une forte vague de chaleur cette semaine. Aucun report d’épreuve n’est pour l’heure prévu en raison des températures, toutefois de fortes précipitations pourraient affecter l’épreuve de Triathlon prévue dans la Seine.

La météo fait des siennes en France… Après un lancement sous la pluie, les Jeux olympiques d’été 2024 sont frappés par le premier épisode caniculaire de l’année, avec une vague de chaleur qui a gagné la région parisienne ce 30 juillet. Et qui exigera des athlètes en lice un effort supplémentaire.

Dans la capitale française, le mercure devrait dépasser les 35 degrés et frôler les 40 dans le sud du pays, comme à Marseille où se déroulent les compétitions de voile et à Bordeaux où sont prévues celles de football.

Plusieurs épreuves, qui n’ont pas été reportées, ont ainsi été affectées ce 30 juillet à l’instar de celle d’aviron où Elodie Ravera-Scaramozzino et Emma Lunatti ont revêtu un «gilet de froid» d’après leur entraîneuse.

Les demi-finales de rugby à VII féminin ainsi que les tours préliminaires de beach-volley et de basket 3x3 sont présentés par la presse française comme les épreuves les plus exposées au cours de l’après-midi.

Les athlètes du BMX ont quant à eux été aperçus se réfugiant sous des parasols une fois leur «run» achevé place de la Concorde. 

Pas d’épreuve reportée en raison de la chaleur

«Le comité d’organisation va apprécier avec chaque fédération l’opportunité de maintenir ou de décaler [les épreuves, ndlr.] en cas de pic de chaleur», avait déclaré le 29 juillet sur BFMTV le ministre démissionnaire de la Santé, Frédéric Valletoux.

«Il y a beaucoup de facteurs. Mais ce n’est pas uniquement la question de la température, c’est surtout l’humidité», déclarait le même jour à la presse le directeur de la planification et de la coordination à Paris 2024, Lambis Konstantinidis, au moment où aucun report d’épreuves n’était prévu.

La qualité de l'air est «mauvaise» 

Au-delà de la chaleur elle-même la qualité de l'air est jugée «mauvaise» par Airparif, l’observatoire de la qualité de l’air en Île-de-France, en raison d'un pic de pollution à l'ozone, un gaz irritant qui peut déclencher des crises d’asthme lorsqu’il se forme à basse altitude.

D’autres épreuves pourraient également être menacées par cet épisode caniculaire. La région parisienne a été placée en vigilance jaune pour canicule ainsi que risques orageux. Des orages qui pourraient être violents et accompagnés «d’intenses précipitations», selon Météo France.

Ces dernières étant l’un des principaux facteurs de dégradation de la qualité de l'eau de la Seine, elles font planer un risque sur l’épreuve masculine de triathlon, déjà reportée au 31 juillet en raison du niveau de pollution trop élevé du fleuve.