L’attaque au couteau survenue le 18 juillet dans le VIIIe arrondissement de Paris, sur la très touristique avenue des Champs-Élysées, a réservé une autre découverte macabre. Le parquet de Nanterre a annoncé ce 19 juillet que l’individu qui avait grièvement blessé à la nuque un policier était également suspecté d'être impliqué dans le meurtre d'un adolescent quelques heures plus tôt.
Selon les informations de RMC, les faits se sont déroulés à Courbevoie, où un jeune homme de 16 ans a été retrouvé inconscient par les policiers dans un appartement de cette commune des Hauts-de-Seine. Blessé de deux coups de couteau, celui-ci est décédé dans la soirée.
Le parquet estime qu'un «lien semble être fait» entre les deux crimes, a rapporté la même source. Toujours selon RMC, selon les dires de la famille du suspect, il squattait régulièrement cet appartement. Après le faits, l'homme a pris la fuite sur le scooter avec lequel l'adolescent était arrivé. Ce véhicule appartient à un homme domicilié à Nanterre, a rapporté Actu17. Âgé de 17 ans, il a été brièvement placé en garde à vue, précise le site consacré à l'actualité policière.
«Sans motivation terroriste ni lien avec les Jeux olympiques», selon Nuñez
Le 18 juillet au soir, le préfet de police de la capitale, Laurent Nuñez, a déclaré que l'agression du policier était «sans motivation terroriste ni lien avec les Jeux olympiques». L'assaillant était «un étranger en situation régulière», a précisé le haut-fonctionnaire, déclarant qu'il n'était pas connu des services de renseignements.
S'il ne l'était pas des renseignements, il l'était en revanche de la police pour des affaires de stupéfiants, a précisé le magazine Valeurs actuelles, dont une source policière a déclaré que l'assaillant était détenteur d'un passeport sénégalais. Selon ses proches, celui-ci présentait des troubles psychiatriques et avait déjà fugué du domicile familial ainsi que d'un hôpital psychiatrique.
Ce nouveau drame survient une semaine avant l'ouverture des Jeux olympiques dans la capitale française pour lesquels quelque 35 000 policiers et gendarmes, ainsi que 18 000 militaires français seront mobilisés en moyenne chaque jour.