Certains cortèges se sont élancé dès 10h, ce 1er mai, notamment à Nice, Marseille, Strasbourg ou encore Clermont-Ferrand. Le cortège parisien est quant à lui parti à 14h de la place de la République.
Au niveau national, entre 120 et 150 000 manifestants étaient attendus, selon une note des services de renseignements territoriaux, dévoilée dans la matinée par France Info, s'inquiétant notamment d'éléments radicaux. La CGT a revendiqué 200 000 manifestants dans l'après-midi, dont 50 000 à Paris, 12 000 à Lyon et 8 000 à Marseille.
Les revendications étaient variées, la CGT, FSU, et Solidaires défilant «contre l'austérité», pour l'emploi et les salaires, et la paix notamment à Gaza. La CFDT, de son côté, a appelé à une Europe plus ambitieuse et plus protectrice pour les travailleurs et les travailleuses». Des travailleurs sans-papiers ont aussi été vus, tout comme des drapeaux palestiniens.
Heurts à Nantes, Lyon et Paris
Vingt-cinq personnes ont déjà été interpellées au début de la manifestation dans la capitale, et 917 autres contrôlées, selon la préfecture de police.
À Nantes et aussi à Lyon, les manifestations ont dégénéré en raison d'éléments radicaux, qui s'en sont notamment pris à des établissements bancaires. Des heurts ont aussi eu lieu à partir de 16h à Paris. Un McDonald's a été vandalisé, a rapporté CL Press.
À Saint-Etienne, le candidat PS-Place publique aux élections européennes Raphaël Glucksmann a été exfiltré du cortège sous les huées, selon France Bleu. Des étudiants brandissant des drapeaux palestiniens, l'ont notamment poursuivi en criant «Casse-toi, Sainté n'est pas à toi». «Ces attaques sont le résultat de mois de haine et de calomnies savamment orchestrées par les Insoumis et d’autres», a déploré l'eurodéputé sur X (ex-Twitter).