France

Personnalités et politiques s'expriment sur la destruction du SU-24 russe par la Turquie

Après que la Turquie a abattu l'avion russe SU-24, les réactions des politiques français et autres personnalités ont afflué sur Twitter. Certains d'entre eux déplorent un acte qui pourrait compromettre les opérations anti-Daesh dans la région.

Jean-Luc Mélenchon y voit une «provocation» de la Turquie qui tente ainsi de «rompre la coalition en cours de formation».

Le numéro 2 du Front national Florian Philippot n'a pas manqué de s'étonner de la vitesse à laquelle la Turquie avait décidé d'abattre un avion de la coalition, soulignant que le pays mettait plus de temps à entreprendre de réelles actions contre l'Etat islamique. Des propos que d'autres Twittos semblent partager.

L’euro-député français Aymeric Chauprade (FN) a lui accusé le gouvernement turc d’avoir «refleté l’idéologie des Frères musulmans» en abattant le SU-24. 

«Ankara a clairement montré son soutien sans faille au terrorisme islamiste de Daesh, comme du Front Al-Nosra», a-t-il déclaré.

L'économiste essayiste et blogueur Jacques Sapir parle lui d'un «incident d’une extrême gravité». 

D'autres, comme le blogueur et journaliste Gilles Klein, n'hésitent pas à faire part de leur crainte d'un début de guerre. 

L'analyste Laurent Leylekian évoque quant à lui des doutes sur la légitimité de la Turquie à considérer la province de Hatay, où a été abattu l'avion, comme faisant partie de son territoire.

L'écrivain et polémiste belge Bahar Kimyongür évoque lui, des alliances douteuse de la Turquie, faisant le lien entre le crash de l'avion civil russe A321 et celui du SU-24, tous deux abattu, le premier par l'Etat islamique, le second par la Turquie.