A six mois et demi des JO d'été (26 juillet - 11 août), la maire PS de Paris Anne Hidalgo a indiqué dans un entretien à La Tribune publié le 14 janvier que la plus grande place de la capitale «sera offerte à la promenade depuis les Tuileries jusqu'à l'obélisque» [de la Concorde], à l'issue des Jeux.
«La circulation est plus fluide en fermant la moitié de la place», estime-t-elle, ajoutant que la «place accordée à la voiture dans ce lieu emblématique n'aura été qu'une parenthèse dans l'Histoire ».
«La place de la Concorde, le Trocadéro et Iéna (...), avec le Champ de Mars, constituent 50 hectares d'espaces piétons et plantés pour la promenade», indique-t-elle, et «60 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires» seront mis en place «par rapport à ce qu'on aurait fait sans les Jeux».
La place de la Concorde accueillera les épreuves des sports dits urbains (BMX freestyle, breakdance, skateboard et basket à trois) des JO de Paris, ainsi que la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques (28 août - 8 septembre).
Ce lieu au mobilier et à la chaussée dégradés - critique récurrente adressée à la mairie - avait déjà accueilli une fan zone pouvant compter jusqu'à 10 000 personnes autour de sa célèbre obélisque pendant la coupe du monde de rugby.
Transports en commun : «encore du boulot»
Les fontaines de la place font l'objet de travaux de rénovation qui doivent s'achever en août.
Sur les infrastructures, le réseau de pistes cyclables, l'accueil des épreuves sur les sites olympiques, ou encore celui des touristes, «je n'ai cessé de le dire: on est prêt», souligne encore Anne Hidalgo, redisant qu'il y a «d'autres sujets, comme celui des transports en commun, sur lesquels il y a encore du boulot».
Pour les Parisiens, «bien sûr il y aura des contraintes avec l'installation des sites olympiques, pour certains d'entre eux dès mars-avril», ajoute l'édile. Mais «les Jeux à Paris seront une fête inoubliable», veut-t-elle croire.