France

Au moins 36 interpellations à Lyon où une mairie a été saccagée lors de débordements nocturnes

La police a procédé à au moins 36 interpellations lors de débordements à Lyon dans la nuit du 17 au 18 mars. Le maire Grégory Doucet a condamné les violences en assurant par ailleurs être hostile à la réforme des retraites.

Dans la nuit du 17 au 18 mars, la préfète Fabienne Buccio de la région Auvergne-Rhône-Alpes a salué sur Twitter «l'action résolue et rapide» de la police nationale du Rhône qui a permis de «stopper systématiquement les violences et les dégradations commises par les groupes très mobiles issus du rassemblement sauvage». «A cette heure, 36 interpellations ont été réalisées», a fait savoir Fabienne Buccio.

Et pour cause, comme en témoignent des images partagées sur les réseaux sociaux, la troisième plus grande ville de France a fait l'objet de débordements en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites, au lendemain de l'annonce par le gouvernement du recours au 49.3.

Un feu de poubelle a notamment été déclenché à l'entrée de la mairie IVe arrondissement dont les façades ont été recouvertes de graffitis.

D'autres incendies ont été observés dans le Ier arrondissement, comme l'a rapporté le site d'informations Lyon actu, qui a par ailleurs fait état de multiples affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.

Au lendemain des faits, le maire de Lyon, Grégory Doucet (EELV), a exprimé sur l'antenne de BFMTV sa colère face aux multiples incidents. «La violence n'a pas sa place dans l'expression du mécontentement», a-t-il notamment commenté, tout en affirmant son hostilité à une réforme qu'il a jugé «injuste» et «pas urgente».