Vendredi 17 mars
Ne pouvant plus quitter la place de la Concorde, du fait du dispositif policier, des manifestants repérés par les forces de l’ordre sont interpellés.
Les forces de l’ordre repoussent des manifestants sur les abords de la place de la Concorde, dont les sorties sont obstruées par des camionnettes de gendarmerie.
Situation confuse. Après avoir été repoussés vers la rue de Rivoli, des manifestants sont parvenus à réinvestir le centre de la place de la Concorde peu avant 21h. Les forces de l’ordre démultiplient les charges. Des manifestants, nassés le long du jardin des Tuileries, sont toujours présents malgré les heurts.
Les forces de l’ordre ont chargé les individus qui saccageaient le chantier. Nombreux jets de projectiles et de gaz lacrymogène, un gendarme blessé.
Des manifestants démontent les panneaux de protection du chantier de restauration de la Concorde.
Peu après 20h, la tension monte entre des manifestants et les forces de l’ordre.
Les manifestants place de la Concorde ont allumé des feux et déployé ce qui semble être un immense enrouleur de câble en bois.
«Même si Macron ne veut pas nous on est là...» et «Anticapitalistes !», chantent et scandent-ils notamment, face aux forces de l'ordre.
Parmi les manifestants, un individu s'en est pris à du mobilier urbain.
Notre reporter Lucas Léger fait état d'une importante présence des forces de l'ordre place de la Concorde, près de l'Assemblée nationale.
Aux abords du palais Bourbon, des manifestants s'étaient rassemblés le 16 mars pour protester contre la réforme des retraites, alors que le Premier ministre Elisabeth Borne venait d'annoncer le recours à l'article 49.3 de la Constitution pour réussir à faire passer le texte controversé.
Rebelote ce 17 mars en fin d'après-midi, avec un nouveau rassemblement contre le projet de loi et l'usage du 49.3, près de l'Assemblée nationale.