Le secrétaire général adjoint de la Fédération nationale CGT des ports et docks Serge Coutouris a fait savoir que son syndicat appelait à trois jours d'arrêt de travail dans les ports français, qui se terminerait le 16 mars par une journée «ports morts».
«[Le 16 mars] durant toute la journée, rien ne rentre et rien ne sort [des ports]», a-t-il déclaré, rappelant que le syndicat était majoritaire dans tous les ports français, à l'exception de Dunkerque (nord). «On n'est pas là pour bloquer l'économie, on est là pour obtenir le retrait du projet», a-t-il lancé lors d'une conférence de presse à Martigues.
Après le vote le 11 mars du Sénat, la chambre haute du Parlement français, en faveur du projet, le gouvernement fait la chasse aux voix à l'Assemblée nationale, dans l'espoir de faire adopter son projet sans recourir à une disposition de la Constitution, l'article 49.3, qui permet l'adoption d'un texte sans vote, à moins que le Parlement ne vote une motion de censure.
Les syndicats français ont déjà organisé sept journées d'action et mobilisé des centaines de milliers de Français pour tenter d'obtenir du gouvernement qu'il renonce à son projet, pour l'instant en vain.