Le 20 janvier sur France 2, le député du Rassemblement national (RN) Sébastien Chenu a évoqué la possibilité pour le parti d'être présent lors de la nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites, prévue le 31 janvier.
«Peut-être, moi je ne l'exclus pas», a-t-il répondu sur cette éventualité, après l'absence du RN à la première journée de mobilisation le 19 janvier qui a réuni plus d'un million de personnes dans la rue.
«Ce que je veux, c'est que le gouvernement recule», a-t-il ajouté, assurant que les députés RN sont «sur le terrain» et distribuent «des tracts sur les marchés» contre la réforme. Fortes du succès de la première journée de mobilisation, les huit grandes centrales syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU) ont fixé une deuxième journée d'action au 31 janvier.
Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez avait assuré qu'il ne souhaitait pas la présence de députés ou d'autres représentants du RN lors de la journée du 19 janvier. Marine Le Pen a pour sa part expliqué «comprendre» les Français qui manifestent contre la réforme des retraites, sans appeler explicitement à se joindre aux mobilisations syndicales.