Selon le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, il y a eu «à peu près 20% de voitures brûlées en moins cette année par rapport à l'année dernière», qui était «déjà une année où il y avait eu moins de véhicules brûlés».
Le ministre, qui s'exprimait depuis Mayotte où il est en visite pour deux jours, a ajouté qu'il y avait eu environ 490 interpellations durant la nuit, soit 11% de plus par rapport à l'année dernière.
Les personnes interpellées «voulaient tirer des mortiers sur les forces de l'ordre» ou «voulaient mettre le feu à des voitures», dont certaines pour faire des «escroqueries à l'assurance», a-t-il affirmé. Le ministre de l'Intérieur s'est félicité de ce bilan, dû, selon lui, «à la présence très importante des gendarmes et des policiers», notamment à Paris.
Par ailleurs, le ministère a rapporté dans un communiqué que 690 véhicules avaient été incendiés, contre 874 en 2022.
Quelque 90 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés pour la nuit de la Saint-Sylvestre. A Paris, un million de personnes se sont rassemblées sur les Champs-Elysées, où le traditionnel feu d'artifice était de retour après deux ans d'absence pour cause de Covid-19.