Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées le 24 octobre pour assister à Lillers (Pas-de-Calais) aux obsèques de la petite Lola, victime d'un meurtre sauvage à l'âge de 12 ans dont la principale suspecte est une Algérienne sans papiers sous le coup d'une OQTF non exécutée.
Le cercueil blanc, orné d'un bouquet de fleurs blanches, a été porté à l'intérieur de l'église vers 13h45, suivi par les parents de la fillette, ses frères, ses proches et une foule d'anonymes dans un silence empli d'émotion, puis accompagné de quelques notes de musique. Parmi les proches figuraient des voisins de la rue Manin, à Paris, où habitait la jeune fille, ainsi que des amis du camping du Pas-de-Calais où la famille passait ses vacances.
La famille avait décidé d'ouvrir ces funérailles au public, tout en réaffirmant à nouveau le 23 au soir sa volonté d' «honorer la mémoire» de Lola «dans la sérénité», loin des polémiques politiques qui ont entouré le décès de la jeune fille.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, la secrétaire d'Etat à l'Enfance, Charlotte Caubel, et d'autres élus, dont la députée Rassemblement national de la circonscription Caroline Parmentier, étaient aussi présents dans l'église de la ville, la collégiale Saint-Omer, qui peut accueillir 500 personnes.
A l'extérieur, des dizaines de personnes étaient rassemblées pour écouter la messe, célébrée par l’évêque d'Arras, Mgr Olivier Leborgne, grâce à une sonorisation. «Lola, 12 ans, est non seulement partie trop tôt, mais dans des circonstances insupportables», a-t-il déclaré.