Ainsi que le rapporte Le Figaro, 150 lycéens et individus cagoulés, vêtus de noir, se sont livrés le 21 octobre à des actes de vandalisme aux abords du lycée Balzac, dans le centre ville de Tours.
Au moment où des sapeurs-pompiers sont intervenus, notamment pour éteindre des feux de poubelles mais aussi pour porter secours à une personne qui se faisait agresser, selon France Bleu, ils ont eux aussi été visés par des actes de violence, dont les images ont été relayées sur twitter.
Selon les informations du quotidien, une plainte a été déposée et trois individus ont été interpellés. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a apporté son «soutien» aux sapeurs-pompiers attaqués et souhaité un prompt rétablissement aux quatre d'entre eux blessés.
Ces violences commises contre des combattants du feu ont également fait réagir d'autres personnalité du monde politique. «Scène terrifiante ! Des lycéens agressent en meute des pompiers lors d’une manifestation à Tours. Aucune tolérance pour ceux qui touchent à un uniforme de la République», a par exemple fustigé le député Les Républicain Eric Ciotti.
«Les images qui nous viennent de Tours sont insupportables», s'est indignée pour sa part la porte-parole du Parti socialiste, Lamia El Aaraje.
En dehors de la sphère politique, plusieurs représentants d'organisations ont également exprimé leur indignation. Le porte-parole des sapeurs-pompiers de France Eric Brocardi a dénoncé des «actes abjectes et inqualifiables».
Dans la même veine, le porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police, Matthieu Vallet, a qualifié les images «de honte pour la France» et félicité dans la foulée les policiers qui ont interpellés les trois individus. «L’impunité pénale fait des ravages surtout chez les mineurs !», a-t-il ajouté.