France

Métropole de Lyon : 18 interpellations après des violences et dégradations devant des lycées

Le rectorat de Lyon a dénoncé des faits de violences et de dégradations devant des lycées de la métropole, en marge des mobilisations du 18 octobre, qui ont conduit à 18 interpellations – dont certaines sont jugées disproportionnées par le Snes-FSU.

Cinq lycées de la métropole lyonnaise (deux dans la ville de Lyon, un à Villeurbanne, un à Décines et un à Saint-Priest) ont «fait l'objet de plusieurs faits de violences et de dégradations suite à des tentatives de blocage», qui se sont produits «en l'absence de toute revendication et de toute tentative de dialogue», a déclaré le rectorat dans un communiqué ce 19 octobre. Des événements survenus en marge des mobilisations du 18 octobre pour la hausse des salaires et contre les réquisitions de grévistes dans les raffineries.

Ces violences ont «fortement mis en jeu la sécurité des élèves et des personnels», selon le rectorat, faisant état, entre le 18 octobre et le matin du 19 octobre, de «tirs de mortiers, jets de projectiles» et «incendies de poubelles».

Condamnés dans ce communiqué par le recteur Olivier Dugrip et le préfet Pascal Mailhos, ces débordements ont donné lieu à «18 interpellations pour violences, outrages et dégradations».

Dans un communiqué du Snes-Fsu, les «représentants des personnels enseignants et éducatifs» du lycée Lumière de Lyon, l'un des cinq concernés, ont exprimé leur «inquiétude» sur la prolongation de garde à vue de trois élèves, qui auraient  été pris dans des «altercations» avec «de nombreux CRS». «Ceci nous semble disproportionné par rapport [aux actes] qui peuvent être reprochés», selon le Snes-Fsu.