France

Vénissieux: touchés par des tirs de policiers, un homme décédé et un autre en état de mort cérébrale

Un homme est décédé et un autre est en état de mort cérébral après avoir été touchés par des tirs de policiers sur le parking d'un supermarché près de Lyon dans la nuit du 18 au 19 août. Les forces de l'ordre tentaient de contrôler leur véhicule.

Un homme est mort et un autre se trouve entre la vie et la mort, touchés par des tirs policiers dans la nuit du 18 au 19 août à Vénissieux près de Lyon, selon le parquet qui a ouvert une enquête pour refus d'obtempérer aggravé. Les deux policiers ayant fait usage de leurs armes ont été placés en garde à vue et sont actuellement entendus par la police des polices.

Vers minuit, «quatre fonctionnaires de police de patrouille de nuit repéraient un véhicule stationné sur le parking Carrefour de Vénissieux et signalé volé», a précisé le parquet.

Alors que les fonctionnaires s'apprêtaient à le contrôler, le conducteur du véhicule a enclenché la marche arrière puis la marche avant, percutant un policier qui s'est retrouvé sur le capot.

Deux enquêtes ouvertes par le parquet 

Deux fonctionnaires de police, dont celui sur le capot, ont fait usage de leur arme à plusieurs reprises. Le véhicule a fini sa course une centaine de mètres plus loin, selon le communiqué du parquet dans un communiqué. Les policiers ont découvert dans l'habitacle du véhicule deux hommes très grièvement blessés et leur ont prodigué les premiers secours.

Le fonctionnaire de police percuté, légèrement blessé aux jambes, a également été orienté vers l’hôpital pour examen, selon le parquet qui affirme que deux enquêtes ont été ouvertes.

La première, confiée à la Sûreté départementale, concerne le recel de vol, le refus d'obtempérer aggravé et les violences avec arme sur agents de la force publique. La seconde, pour violences avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner, a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Selon une source policière, les deux hommes victimes des coups de feu sont connus défavorablement des services de police.