Le 17 juillet, le comité de direction du Fonds monétaire international (FMI), sa présidente Christine Lagarde en tête, a appelé les autorités américaines à cesser la mise en œuvre de mesures protectrices en raison de l’impact négatif qu’elles pourraient avoir sur la croissance mondiale.
Pour le rédacteur en chef de La Bourse au quotidien, Philippe Béchade, ces appels du pied du FMI ne sont pas pris en considération par Washington en raison de la fiabilité trop aléatoire des prévisions de croissance réalisée par l'institution issue de Bretton Woods. «Les deux protagonistes d’une guerre commerciale seraient les deux complètement épargnés par ces effets […] je ne sais l’expliquer.», a-t-il fait savoir concernant les prédictions de croissance de l'institution monétaire concernant les Etats-Unis et la Chine.
Enfin, il a estimé que le ralentissement économique pourrait notamment avoir des répercussions néfastes sur les économies des pays émergents. La Russie, quant à elle, pourrait tirer son épingle du jeu si les prix des matières premières, notamment ceux des hydrocarbures, demeuraient élevés.
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