Contactée par RT France afin de réagir à la mise en garde à vue de Nicolas Sarkozy le 20 mars, dans le cadre de l'enquête portant sur le supposé financement libyen de sa campagne présidentielle en 2007, la députée européenne (Les Républicains - LR) Nadine Morano a déploré le «traitement très particulier» que la justice réserve, à ses yeux, à l’ancien chef de l’Etat.
«C’est la deuxième fois qu’il se retrouve en garde à vue et pour autant jamais Nicolas Sarkzoy n’a été condamné à quoi que ce soit […] Il a beaucoup été mis en cause, il a bénéficié de trois non-lieu», a-t-elle déclaré, faisant notamment référence à l’affaire Betancourt, dans laquelle Nicolas Sarkozy avait été un moment suspecté d'abus de faiblesse à l'égard de Liliane Bettencourt, héritière du fondateur du groupe de cosmétiques L’Oréal.
«J’observe que [Emmanuel] Macron est en chute libre dans les sondages, que les retraités sont excédés par la CSG […] puis d’un coup, on nous sort : "Nicolas Sarkozy est mis en garde à vue". Il y a des concordances qui sont un petit peu bizarres», a-t-elle ajouté. Selon l'eurodéputée de droite, Nicolas Sarkozy est victime d'un «acharnement».
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