«Nous avons des relations solides avec différentes structures aux Etats-Unis», indique le ministre tunisien des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui, en expliquant pourquoi le nouveau président Donald Trump n’a pas inclus la Tunisie dans la liste des pays dont les resortissants sont interdits d’entrée aux Etats-Unis. Pour lui, il est douteux que la nature des relations entre les deux pays «change sous la nouvelle administration».
Concernant les «milliers de citoyens tunisiens qui auraient quitté le pays et rejoint les rangs des groupes terroristes», le ministre explique que «le gouvernement tunisien a déjà pris un certain nombre de mesures préventives à cet égard» et sera en mesure de «protéger ses frontières».
Le chef de la diplomatie tunisienne a également évoqué l’un des sujets clé de la région – celui de la réconciliation nationale en Libye, le seul moyen de «résoudre le conflit», en précisant ne soutenir «aucune partie» et être «en contact permanent» avec les parties algériennes et égyptiennes dans le cadre de l’initiative tunisienne avancée par le président.