«Prenons un exemple. Quand vous regardez une Une de Libération sur Michel Onfray, vous vous rendez compte que vous n'êtes pas dans un débat intellectuel. Tout ce qu'on cherche, c'est le brûler en place publique.» Olivier Berruyer ne mâche pas ses mots sur la situation du débat en France.
Très critique envers les médias, qu'il décrypte sur son blog Les-Crises, il plaide pour une information impartiale, dépouillée de parti pris. «Les citoyens ont l'impression d'être très bien informés» explique-t-il alors qu'en réalité, on subit «le dogme du politiquement correct».
S'il exclut le «complot et le fait que des gens tirent les ficelles», il souligne néanmoins l'impact d'une telle tendance, notamment sur les questions internationales. Un problème qu'il résume en une phrase : «Dans les médias, il n'y a pas de complot, il y a des gens qui pensent pareil».