Entretiens

Seine-Maritime : neuf hommes s'évadent du centre de rétention de Oissel

Neuf individus se sont évadés du centre de rétention de Oissel en Seine-Maritime après avoir «brisé un mur». Les recherches ont débuté dans la nuit du 14 au 15 octobre, mais la forêt aux abords du centre complique la tâche des forces de l'ordre.

Des recherches étaient en cours le 15 octobre pour retrouver neuf hommes qui se sont évadés dans la soirée du 14 du centre de rétention administrative (CRA) installé dans les locaux d'une école de police à Oissel (Seine-Maritime), a appris l'AFP de source policière le 15 octobre.

«Les neuf retenus se sont évadés aux alentours de 22h en brisant un mur», a indiqué cette source policière confirmant une information du site 76 Actu.

Dès que l'alerte a été déclenchée, des recherches ont été lancées a ajouté cette source précisant que le dispositif a été levé dans la nuit après que les évadés n'ont pas pu être retrouvés. Dans la soirée du 14 octobre, des policiers du commissariat de police de Rouen sont venus en renfort. Celles-ci ont repris dans la matinée du 15 octobre et une enquête pour évasion a été ouverte.

Les recherches rendues difficiles en raison de la forêt en bordure du centre de rétention

Selon la source policière, les retenus recherchés sont de nationalités algérienne et tunisienne. L'évasion se serait produite dans des locaux du CRA, appartenant à l'école de police, installée sur le site, où des élèves policiers étaient restés sur place pour le week-end.

Le préfet de Seine-Maritime Pierre-André Durand et la directrice zonale de la police aux frontières se sont rendus sur place. Dans l'après-midi du 15 octobre, la source policière évoquait des recherches «difficiles» en raison de la situation du CRA, en bordure de forêt, souligne-t-on de source policière. Une bénévole du réseau de visiteurs et observatoire citoyen du CRA Oissel a confirmé l'évasion de neuf personnes sans avoir plus d'informations à ce stade.

Considéré comme vétuste, le CRA de Rouen-Oissel a fait l'objet en 2018 d'un rapport de la Cimade (Comité inter-mouvements auprès des évacués), qui intervient auprès des étrangers. Dans ce document, l'association confirmait la vétusté du CRA de Oissel.