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Suite aux résultats des élections législatives du 4 mars, Matteo Renzi, le leader du Parti démocrate italien désavoué par les urnes, a décidé de présenter sa démission. Il l'a annoncé au lendemain du scrutin lors d'une conférence de presse.
Selon des résultats partiels, la coalition formée par Forza Italia, dominée en terme de voix par le parti anti-immigration la Ligue, arrive en tête (37%). Le parti antisystème Mouvement 5 étoiles est le premier du pays en terme de voix (32%).
Sur fond de crise migratoire, bancaire et économique, les Italiens, naguère parmi les plus euro-enthousiastes, se rendent au urnes pour élire députés et sénateurs. Mais les enjeux de ce scrutin dépassent largement les limites de la Péninsule.
L'ancien vice-président américain Joe Biden s'est vanté d'avoir réussi à obliger les Européens à sanctionner Moscou lors de la crise ukrainienne, alors que ces derniers, conscients que cela allait contre leurs intérêts, étaient très réticents.
Patrizia Prestipino, intervenant pour soutenir la politique d'encouragement de la natalité en Italie, a évoqué la «race italienne» qui serait, selon elle, menacée de s'éteindre à cause d'une faible natalité, suscitant une vive controverse.
L'ancien Premier ministre italien évoque, dans un livre à paraître, l'introduction d'un numerus clausus pour endiguer le flux de migrants auquel fait face l'Italie, affirmant que le pays doit se «libérer de son sentiment de culpabilité».
Si La République en marche devait remporter une large majorité de sièges, la violence du programme d’Emmanuel Macron, conforme aux «recommandations» de l’UE, pourrait vite ébranler sa popularité, estime Pierre Lévy, rédacteur en chef de Ruptures.
Les dernières crises au sein de l'UE ont montré que toutes les règles européennes n'étaient pas efficaces. Le système exige des réformes à tous les niveaux et cela sera plus facile à réaliser après le Brexit, estime le ministre italien Sandro Gozi.
La justice italienne soupçonne le père de l'ex-chef du gouvernement italien Matteo Renzi de trafic d'influence. Elle l'a convoqué pour un interrogatoire la semaine prochaine, ont rapporté le 16 février les médias de la péninsule.
Pourtant un temps l’un des dirigeants les plus populaires de l’UE, la chancelière allemande chute dans les sondages. A cause sa politique migratoire, «Mutti» Merkel tombera-t-elle totalement en disgrâce aux yeux de ses enfants ?
Confrontée à un véritable risque de faillite, la banque Monte dei Paschi doit lever 5 milliards d'euros pour survivre. La BCE a refusé d'accorder un délai à la banque et a demandé à l'Etat italien de se préparer à intervenir.
Le ministre sortant des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, va prendre la tête du gouvernement italien, mettant ainsi fin à la crise issue de la démission de Matteo Renzi après le rejet de son référendum. L'opposition dénonce un «Renzi-bis».
Alors que le système bancaire italien menace de s'effondrer, le «non» au référendum italien ajoute à l'incertitude. Avec le départ de Matteo Renzi, garant des réformes exigées par l'UE en échange de son soutien, la BCE resserre la vis.
Après la démission du Premier ministre Matteo Renzi, le président Sergio Mattarella commence à consulter les forces politiques du pays pour déterminer la marche à suivre, entre élections anticipées, gouvernement technique et réforme électorale.
Matteo Renzi restera au pouvoir pendant au moins encore une semaine. Le président italien, Sergio Mattarela, a demandé au chef du gouvernement de centre-gauche de «geler» provisoirement sa démission tandis que d'autres partis réclament des élections.
Après le Brexit, l'issue du référendum italien plonge l'Union européenne dans l'incertitude. Et donne des ailes aux eurosceptiques, tels le parti M5S de Beppe Grillo en Italie, mais aussi en Europe. Matteo Renzi paie ainsi son ambiguité face à l'UE.
Les résultats des scrutins en Autriche et en Italie qui se sont déroulés ce 4 decembre indiquent clairement les points faibles du «politiquement correct» et des élites actuelles, considère l'historien John Laughland.
Si la victoire du non au référendum italien est un jugement sans appel pour Matteo Renzi et les politiques européennes, pour Dario Citati, elle représente la possibilité pour les mouvements souverainistes de s'imposer dans la vie politique du pays.
Le vote contre la réforme constitutionnelle défendue par Matteo Renzi a été accueilli diversement en France : les socialistes l'ont perçu comme un avertissement, alors que le FN y a vu le rejet d'une politique trop conciliante vis-à-vis de Bruxelles.
«L’UE a subi un fiasco, elle n’arrive pas à régler les grands problèmes de l’Europe, des peuples et doit donc être changée», a déclaré le porte-parole de la Ligue du Nord Gianluca Savoini.