Avec la mort de John McCain, les Etats-Unis ont perdu le plus fervent de leurs hommes politiques russophobes. Qu'on se rassure, affirme l'expert en Défense Philippe Migault : une armée de petits McCain est prête à prendre la relève.
Plusieurs membres de l'exécutif français, chef de l'Etat en tête, ont rendu hommage au sénateur républicain. Qualifié de «héros américain», John McCain était partisan d'un interventionnisme américain sans limite.
Atteint d'un cancer, John McCain est décédé à l'âge de 81 ans. Vétéran de la guerre du Vietnam et ancien candidat à la Maison Blanche, le sénateur républicain était notamment connu pour son engagement contre Donald Trump et ses positions anti-russes.
Les conversations autour de Q, un individu se présentant sur internet comme un proche du président américain faisant fuiter des informations sensibles, ont débouché sur un mouvement se plaçant en opposition frontale avec les médias traditionnels.
Kelly Sadler, membre de l'équipe de communication de Trump, a déclenché une vive polémique après avoir déclaré que l'opposition de McCain à la nomination de Gina Haspel à la tête de la CIA n'était pas «grave» car «il [allait] mourir de toute façon».
La note Nunes pourrait ébranler un peu plus le sommet de l'Etat américain, dans une guerre opposant les trois branches du pouvoir. Le FBI se serait appuyé sur un dossier anti-Trump financé par les démocrates pour justifier une mise sur écoute.
SI les critiques pleuvent sur le président américain Donald Trump depuis sa sortie sur les «pays de merde», ainsi qu'il aurait qualifié l'Afrique et Haïti, ses contempteurs semblent oublieux de leurs propres petites phrases sur la Russie, notamment.
Président de la commission de la Défense du Sénat, le Républicain John McCain a annoncé qu'il était atteint d'une tumeur au cerveau. Donald Trump et Barack Obama lui ont fait part de leur soutien.
La conversation téléphonique entre Poutine et Trump a été très significative, mais Trump examinera ses options sur la Syrie soigneusement à cause de la résistance des expansionnistes démocrates et républicains, estime le journaliste Michael Hughes.
La Corée du Nord peut résister à l'aggression américaine, avec son arme de dissuasion nucléaire, et aussi avec des armes conventionnelles capables d'atteindre les bases américaines en Corée du Sud et au Japon, estime Brian Becker de Answer Coalition.
John McCain a déclenché les foudres de la Corée du Nord contre les Etats-Unis après avoir traité Kim Jong-un de «gros gamin fou». Une «déclaration de guerre» provenant du «chiot qui ne connaît pas la peur du tigre», estime Pyongyang.
John McCain a eu beaucoup de mal à digérer que Rand Paul ne partage sa vision de l'OTAN et s'oppose à l'intégration du Monténégro. Passant outre la règle qui interdit de critiquer un confrère, il l'a accusé d'être un suppôt du Kremlin.
Donald Trump ne recherche pas un conflit avec Moscou car il ne voit pas la Russie comme une menace pour les intérêts américains, mais il pourrait y être poussé par l'establishment ou par une «provocation», estime le politologue George Szamuely.
Le président ukrainien a exprimé sa préférence pour Hilary Clinton lors de la campagne présidentielle américaine, rappelle Daniel McAdams, directeur exécutif de l'Institut Ron Paul, ce qui ne restera pas sans conséquences.
Le décret «anti-réfugiés» de Donald Trump a suscité un tollé aux Etats-unis mais rien de tel n'avait été remarqué quand Barack Obama soutenait les escadrons de mort djihadiste : un paradoxe sur lequel se penche le journaliste Neil Clark.
«Nous devons commencer à faire plus de reportages sur les choses positives que Donald Trump a faites plutôt que sur des manifestations qui impliquent un très petit pourcentage du peuple», estime le général américain à la retraite Paul Vallely.
John McCain et Lindsey Graham ont publié une tribune pour le moins critique envers le décret sur l'immigration récemment signé par Donald Trump... qui n'a pas manqué de leur répondre de manière cinglante sur Twitter.
La tentative du sénateur John McCain de noircir l'image du nouveau président, même si elle est un demi échec, est une excellente stratégie de propagande et portera ses fruits, selon le directeur de l'Institut Ron Paul, Daniel McAdams.
La presse britannique tente en vain de joindre l'ancien officier de renseignement du MI6, identifié comme l'auteur du rapport mentionnant une supposée sextape de Donald Trump. L'homme craindrait plus pour sa vie que pour sa réputation.
Après le New York Times qui pense pouvoir identifier l'auteur du «sale rapport» contre Donald Trump, c'est le Daily Mail qui conclut que l'ambassadeur mentionné par John McCain est Tim Barrow, ambassadeur britannique auprès de l'Union européenne.