RIPOSTE

En conséquence d'un mouvement de protestation apparu dans ce pays conservateur où la minorité musulmane est importante, l'entreprise coréenne a retiré un spot publicitaire mettant en scène une femme voilée et une drag-queen présentée comme son fils.
Alors que le magazine LGBT Têtu avait décidé de faire sa couverture avec le chanteur Bilal Hassani, la société qui gère les publicités dans les gares RATP et SNCF, a refusé d'afficher la couverture au motif que celle-ci serait trop «confessionnelle».
Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, a décidé que les annonceurs ne pourraient prochainement plus cibler les utilisateurs de ses applications aussi finement qu'avant, du fait de la suppression de certaines catégories jugées sensibles.
Google a annoncé supprimer la publicité sur les publications qui «contredisent le consensus scientifique bien établi sur l'existence et les causes du changement climatique». Une nouvelle politique qui concerne aussi sa filiale YouTube.
La chaîne américaine de restauration rapide s'est offert une pleine page de publicité dans un quotidien australien pour vanter ses sandwiches «90 milliards de dollars australiens moins chers» que les sous-marins «non nucléaires» français.
Alors que la campagne vaccinale a pris du retard, le gouvernement australien a prévu de diffuser à Sydney, la ville la plus touchée par la pandémie, une publicité mettant en scène une femme sans doute trop jeune pour être éligible à la vaccination.
Google a été condamné à une amende de 220 millions d'euros pour avoir favorisé ses propres services en matière de publicité en ligne. C'est la première sanction qui s'intéresse aux mécanismes algorithmiques de ce modèle publicitaire.
Un opérateur de réseau électrique qui propose de booster le wifi de ses clients a choqué syndicat et ministre ce 9 mai en postant une publicité dans laquelle il invite les usagers à réserver leurs insultes pour l'arbitre.
Selon les accusations de certaines entreprises, Facebook aurait maintenu à dessein un outil défaillant de mesures d'audience afin d'engranger des revenus publicitaires plus importants.
Google et Amazon se sont vu infliger des amendes records par la Cnil en raison de leur usage de «cookies» (traceurs publicitaires) sans accord préalable des utilisateurs. Les deux groupes défendent leur «transparence» et expriment leur «désaccord».
Jusqu'à 180 emplois vont être supprimés dans les effectifs du quotidien britannique The Guardian, en raison des «perspectives financières insoutenables» causées par la crise sanitaire. De son côté, la BBC a annoncé la suppression de 520 postes.
Neuf chaînes de télévision locales ont diffusé un reportage quasi-identique louant les précautions prises par Amazon pour protéger ses employés pendant la crise sanitaire. Les images comme le script avaient été fournis... par la multinationale.
Les discours remettant en cause la consommation de viande jouissent d’un écho croissant dans les médias, mais les statistiques montrent qu’ils ont peu d’incidence sur sa consommation. Eleveurs et professionnels de la viande s’inquiètent néanmoins.
L'agence de presse renommée se retrouve en pleine polémique, après des révélations sur les activité d'AFP-Services, son entité dédiée à la com'. Des journalistes de l'AFP ont, dans la foulée, saisi le conseil supérieur de l'agence pour «manquements».
L'organisation anti-PMA et anti-IVG Alliance Vita, dont des affiches avaient été retirées, salue «une victoire pour la liberté d’expression». La maire de Paris appelle à «user de toutes les voies de droit possibles» pour mettre fin à la campagne.
Un groupe de militants fait pression sur les annonceurs afin qu'ils retirent leurs publicités de Valeurs actuelles, estimant que l'hebdomadaire véhicule des idées extrémistes. Le magazine a décidé de contre-attaquer.
Twitter a annoncé que le réseau social n'accepterait plus aucune publicité à caractère politique où que ce soit dans le monde. Un changement majeur face à Facebook qui, pour sa part, diffusera toujours les messages politiques sur son réseau.
François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), et Etienne Papin, avocat, débattent de la question des publicités politiques présentes sur les réseaux sociaux.
Ce 29 octobre, RSF a saisi la justice afin qu’elle retire une affiche prônant le tourisme en Arabie Saoudite. Un an après l'assassinat et le démembrement du journaliste Jamal Khashoggi dans un consulat saoudien, l’ONG dénonce une «provocation».
En amont du festival Love Revolution à Budapest, Coca-Cola a lancé une campagne publicitaire mettant notamment en avant des images de couples homosexuels. Une démarche qui a irrité une partie de l'opinion publique hongroise.