Dernières actualités de la vie politique de Biélorussie, qui joue un grand rôle dans les négociations concernant le conflit ukrainien. Les accords de Minsk-2 visent à mettre fin au conflit opposant les rebelles à l'armée ukrainienne.
BRAS DE FER

Selon un court extrait vidéo partagé sur les réseaux sociaux, l'ancien président français François Hollande se serait exprimé sur les accords de Minsk auprès d'un interlocuteur qu'il pensait être Petro Porochenko.
Alors que l'ancienne chancelière allemande et l'ex-président français ont tout deux déclaré que les accords de Minsk avaient permis de donner du temps à Kiev, le vice-président du Sénat russe Konstantin Kossatchev y a vu un aveu de malhonnêteté.
Selon Minsk, un missile antiaérien ukrainien s'est écrasé sur le sol biélorusse. Il aurait été lancé par un système de défense antiaérienne S-300 depuis l'Ukraine. Cet incident n'est pas sans rappeler celui survenu en Pologne en novembre.
Dans un entretien au Kyiv Independent, Hollande a revendiqué que les accords de Minsk avaient amené la Russie sur le terrain diplomatique, laissant à l'armée de Kiev le temps de se renforcer. Un aveu contredisant les déclarations pacifiques d'alors.
Ayant admis que les accords de Minsk avaient été signés pour laisser à l'Ukraine du temps face à la Russie, Angela Merkel porte selon Régis de Castelnau une responsabilité considérable dans la tragédie actuelle. Analyse.
L'ex-chancelière a récemment confié que les Accords de Minsk avaient été une «tentative» de donner le temps à Kiev de se renforcer militairement. De quoi jeter «un éclairage nouveau» sur la situation en Ukraine, comme l'a noté le président serbe.
Silvio Berlusconi a récemment déclaré, auprès de certains de ses camarades politiques, que Volodymyr Zelensky était en partie responsable du conflit militaire en Ukraine. Face au tollé, son parti a publié un communiqué.
L'ancien président ukrainien a confessé que les accords de Minsk, dont Moscou réclame l'application depuis plusieurs années, avaient servi à Kiev pour renforcer ses forces armées, et non pas pour mettre un terme au conflit dans le Donbass.
Le président de la Biélorussie s'est dit prêt à déployer des «armes supernucléaires» sur son sol. «S'il n'y a pas de menaces de pays inamicaux envers la Biélorussie, il n'y aura pas besoin d'armes nucléaires ici pendant cent ans», a-t-il tempéré.
Le président français rencontre son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev, après avoir dialogué hier avec Vladimir Poutine. En coordination avec l'UE, il s'agit pour Emmanuel Macron de désamorcer la crise russo-occidentale.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a fermement condamné les nouvelles sanctions occidentales à l’encontre de la Biélorussie adoptées le 2 décembre, qu’elle qualifie d’ «illégitimes» et «inhumaines».
Les autorités biélorusses ont déclaré que tous les migrants du camp de fortune situé à la frontière avec la Pologne avaient été «transférés sur la base du volontariat vers un centre logistique». Ce 18 novembre, 431 migrants ont été rapatriés en Irak.
Le Premier ministre polonais a affirmé que les dirigeants de la Lettonie, de la Lituanie et lui-même envisageaient d'invoquer l'article 4 du traité de l'OTAN pour encourager l'alliance transatlantique à prendre des mesures contre la Biélorussie.
Les autorités polonaises, soutenues par la Lituanie, ont dénoncé un nouvel afflux de migrants qui se dirigeaient ce 8 novembre depuis la Biélorussie vers leurs frontières. Le Premier ministre polonais a convoqué une réunion d'urgence.
Le Kremlin a fait savoir ce 26 mai n'avoir «pas de raisons de ne pas croire les déclarations des dirigeants biélorusses» concernant le déroutage d'un avion de ligne vers Minsk où se trouvait un opposant au pouvoir du président Alexandre Loukachenko.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a dénoncé des «attaques» franchissant des «lignes rouges» en réponse aux réactions internationales suscitées par le déroutage d'un avion Ryanair vers Minsk, à bord duquel un opposant a été arrêté.
La diplomatie russe a invité l'Occident à rompre avec le «deux poids, deux mesures», rappelant que par le passé, des atterrissage forcés comme celui de l'avion du président bolivien Evo Morales, n'avaient pas suscité leur indignation.
Des dizaines de milliers de manifestants sont de nouveau descendus dans les rues de Minsk pour protester contre le résultat de l’élection présidentielle du 9 août. La police a procédé à au moins 633 interpellations.
Emmanuel Macron a fait savoir ce 28 août que, selon lui, une «intervention russe» serait «le pire» qui puisse arriver à la Biélorussie. Il a néanmoins dit vouloir «engager la Russie dans un dialogue» sur la situation dans le pays.
Plusieurs dizaines de milliers d'opposants au président biélorusse Alexandre Loukachenko se sont rassemblés dans le centre-ville de Minsk, autour de la place de l'Indépendance, pour dénoncer les résultats de l'élection présidentielle du 9 août.
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