Fake News
POLÉMIQUE

Après la nouvelle allusion du ministre, Jean-Yves Le Drian, à l'encontre de RT France pour justifier une loi «anti-fake news», la présidente du média, Xenia Fedorova, estime qu'il s'agit avant tout d'«une attaque contre la liberté d'expression».
Directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques, François-Bernard Huygue souligne le flou de la notion de fausses informations. Selon lui, en raison de cette imprécision, le dernier mot reviendra aux géants du net comme Facebook.
Lors d'une conférence ce 4 avril au Quai d'Orsay, le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian a précisé les contours de la future loi «anti-fake news». Il a nommément désigné la Russie et ses médias comme «organes de propagande».
Invité sur le plateau de RT France, Christophe Bigot, avocat spécialisé en droit de la presse a commenté le projet de loi sur les fausses informations. Pour ce spécialiste, il existe déjà en France des outils juridiques de lutte contre les fake news.
A l'image de la France, l'Inde du Premier ministre Narendra Modi a souhaité réguler légalement la propagation d'éventuelles «fake news» dans le paysage médiatique. Devant le tollé causé par son projet de loi, le gouvernement a fait machine arrière.
La couverture du New York Magazine du 2 avril fait apparaître Donald Trump affublé d'un groin, renvoyant à sa supposée corruption. Si la presse américaine est habituée aux Unes choc concernant leur président, celle-ci a néanmoins fait réagir.
Lors d'une conférence de presse, alors que les tensions entre la Russie et l'Occident sont vives, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, est revenue sur l'attitude de l'Elysée à l'égard de RT et de Sputnik.
Aux Etats-Unis, des membres du Congrès travaillent à renforcer les mesures contre les médias étrangers, parmi lesquels RT. Mais France 24 et la BBC, pourtant financés par leurs Etats respectifs, ne devraient pas être inquiétés.
La journaliste, qui avait rejoint la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, s'est illustrée sur Twitter en reprenant une fausse information, avant de s'excuser. Et ce alors même que le gouvernement planche sur une loi contre les fake news.
Alors que le SNJ fête son centenaire, des représentants des professions de presse s'inquiètent des mesures voulues par le gouvernement français dans le cadre du projet de loi sur les fake news : qui décidera ce qu'est une fausse nouvelle et comment ?
Alors qu'une première version de la loi anti-fake news a fuité, RT france a interrogé Eric Verhaegue, essayiste franco-belge et chroniqueur pour Atlantico. Il voit dans le projet du gouvernement une loi liberticide.
Dans un entretien au Figaro, le ministre de la Culture et de la Communication a soutenu la création d'une loi contre les fake news. Elle l'estime «nécessaire pour protéger notre démocratie contre les ingérences extérieures». RT dans le viseur ?
Le président égyptien, en campagne pour sa réélection, a mis en garde les médias relayant selon lui des informations «diffamatoires», alors que le parquet annonçait des poursuites contre les médias étrangers propageant de «fausses informations».
Les accusations d'ingérence de la Russie via les réseaux sociaux dans la campagne du référendum sur le Brexit de juin 2016 ont du plomb dans l'aile. A la demande du Parlement britannique, Facebook a mené l'enquête sans rien trouver finalement.
Les photos du compte Twitter d’un Américain montrant des bombardements en Syrie, et un père et son enfant hurlant dans la Ghouta dévastée, ont provoqué l'émotion ont été retweetées 128 000 fois. Ces images ont en réalité été prises à Gaza et Mossoul.
Suppression rapide des fausses nouvelles durant les périodes électorales, coopération des plateformes avec l’Etat et transparence exigée : la ministre de la Culture a précisé les contours de la nouvelle loi sur «la confiance dans l'information».
L'économiste Olivier Berruyer, fondateur du blog Les Crises, va prochainement porter plainte contre le Décodex, notamment pour «dénigrement». Cet outil, créé par Le Monde et prétendant dénicher les fake news, fait polémique.
Le commissaire européen Julian King s'est acharné sur «la campagne de désinformation pro-Kremlin». L'historien John Laughland se demande si son intervention ne devrait pas elle-même «inquiéter tout Européen soucieux des libertés fondamentales».
Donald Trump a pris les journalistes par surprise à Davos. Alors qu'il s'était attiré leurs bonnes grâces – et des rires – en évoquant le traitement médiatique dont il a bénéficié comme homme d'affaires, l'ambiance s'est ensuite nettement refroidie.
Le pape François estime que les fake news s'inscrivent dans les desseins du diable, enjoignant journalistes et utilisateurs des réseaux sociaux à éviter et à démasquer les «tactiques du serpent» qui ne font que «propager l'arrogance et la haine».
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