POLÉMIQUE

Le ministère russe de la Défense accuse les Etats-Unis de former des rebelles syriens afin de mener des attaques chimiques, avec pour objectif de justifier des frappes américaines contre des sites gouvernementaux syriens.
Alors que l'organisation terroriste Hayat Tahrir al-Cham, coalition de cinq groupes rebelles djihadistes, contrôle la province syrienne d'Idlib, deux autres groupes salafistes ont décidé de s'allier contre elle.
Le président turc a répété le 8 février qu'Ankara souhaitait étendre son offensive en Syrie à Idlib. L'armée syrienne, aidée par la Russie, y combat déjà des terroristes, notamment affiliés à l'organisation djihadiste du Front Al-Nosra.
Une vidéo montrant les derniers instants d'un pilote russe tué par des djihadistes en Syrie a été publiée sur YouTube. Juste avant qu'une grenade n'explose, le soldat crie en russe : «Ça, c'est pour les gars !» Moscou a annoncé qu'il serait décoré.
Le 3 février, un avion militaire russe a été abattu dans une zone de la province syrienne d'Idleb contrôlée par Al-Nosra. L'armée russe a par la suite annoncé avoir réalisé une frappe dans cette zone, tuant au moins 30 terroristes.
Le ministère russe de la Défense a confirmé qu'un de ses avions militaires s'était écrasé en Syrie. Son pilote, qui était parvenu à s'éjecter de l'appareil, a été tué au sol par des combattants, a également fait savoir le ministère.
Le ministère russe de la Défense a annoncé qu'il avait identifié et éliminé les combattants à l'origine de l'attaque de la base russe de Hmeimim, en Syrie, le 31 décembre 2017. Un dépôt de drones a en outre été détruit dans la région d'Idleb.
Parlant d'une «enquête fictive» ayant mené à «des accusations sans fondement contre la Syrie», Moscou a opposé son veto, au Conseil de sécurité de l'ONU, à une prolongation de la mission d'enquête sur l'utilisation d'armes chimiques dans le conflit.
Dans un texte de recommandations à destination de ses ressortissants, le département d'Etat américain signale que le groupe Hayat Tahrir al-Cham, rassemblant notamment les combattants de l'ex-Front Al-Nosra, employait des armes chimiques.
L'armée turque mène depuis le 8 octobre une opération de reconnaissance dans le province syrienne d'Idleb en vue d'y établir une zone de désescalade visant à mettre un terme au conflit en Syrie.
Abou Mohammed al-Joulani, chef du Front Al-Nosra, a sombré dans le coma, selon des informations du ministère de la Défense russe. Il avait été gravement touché lors d'un raid aérien russe le 3 octobre dans la province d'Idleb en Syrie.
Le ministère russe des Affaires étrangères a nié que ses frappes aériennes dans la province d’Idleb aient provoqué la mort de nombreux civils. Ces informations avaient été diffusées par Reuters.
L’aviation russe a effectué de nouvelles frappes sur les infrastructures des terroristes en Syrie. Toutes les cibles se trouvaient en dehors des zones habitées et loin des forces américaines et des groupes rebelles soutenus par les Etats-Unis.
Face aux accusations de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Moscou dément avoir délibérément visé des zones habitées dans la province d’Idleb. Images à l’appui, la Russie affirme que ses cibles étaient les terroristes.
Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson et son homologue russe Sergueï Lavrov se sont rencontrés à New York, avant le début de l'assemblée générale des Nations unies alors que les relations entre Washington et Moscou sont au plus bas.
Pendant une nouvelle rencontre à Astana, les pays négociateurs se sont accordés sur les modalités de fonctionnement de la quatrième zone de désescalade en Syrie, dans la province d'Idleb.
La Maison Blanche a mis en garde le gouvernement syrien contre l'éventuelle utilisation d'armes chimiques contre des civils, affirmant disposer d'éléments prouvant qu'une telle opération serait en préparation.
La chaîne Al Aan, basée à Dubaï, a diffusé un documentaire inédit sur la province syrienne d'Idlib. Tournées à l'aide de téléphones de façon discrète, ces images montrent un territoire contrôlé majoritairement par des djihadistes affilés à Al-Qaïda.
Le secrétaire au commerce américain a estimé que le bombardement d'une base de l'armée syrienne par l'aviation américaine était un «divertissement d'après-dîner» de Donald Trump, qui recevait à sa table le président chinois ce jour-là.
La conférence sur la sécurité à Moscou a montré que la menace majeure est le terrorisme islamiste qui ne peut être battu qu'en étroite collaboration. Philippe Migault, expert militaire, analyse pourquoi rien ne s'arrange entre Russes et Occidentaux.