PROTOCOLE ?

Sept ans après le début du conflit, les Occidentaux, farouches partisans d'un changement de régime, ont échoué à atteindre leurs buts de guerre. Damas, avec l'aide de la Russie, a repris le dessus. Mais le prix de l'ingérence occidentale est élevé.
Pour la deuxième journée consécutive, la police militaire russe et l'armée syrienne ont échoué à assurer l'ouverture d'un corridor humanitaire visant à permettre aux civils de quitter la Ghouta contrôlée par des groupes rebelles djihadistes.
Le gouvernement britannique a annoncé la suspension d'une aide financière à la Police syrienne libre après que la BBC a révélé qu'il existait une certaine proximité entre cette organisation et des groupes djihadistes.
La coalition dirigée par les Etats-Unis a considérablement réduit l’intensité de ses frappes aériennes en Irak en septembre, d’après l’armée russe, alors que des terroristes bien armés continuent d’arriver en Syrie depuis l’Irak.
L’aviation russe a éliminé plusieurs hauts responsables du groupe Fatah al-Cham (ancien Front al-Nosra) qui avaient organisé une tentative de capture d’un groupe de policiers militaires russes près de Hama.
L’aviation russe a effectué de nouvelles frappes sur les infrastructures des terroristes en Syrie. Toutes les cibles se trouvaient en dehors des zones habitées et loin des forces américaines et des groupes rebelles soutenus par les Etats-Unis.
Cibles d’une attaque des combattants du Fatah al-Cham (ex al-Nosra), des policiers militaires russes ont relaté ce qu’ils ont vécu. Trois militaires ont été blessés dans l’offensive repoussée par l’armée russe et l'armée syrienne.
Face aux accusations de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Moscou dément avoir délibérément visé des zones habitées dans la province d’Idleb. Images à l’appui, la Russie affirme que ses cibles étaient les terroristes.
Des positions des terroristes de Fatah al-Cham (ex al-Nosra) ont été ciblées par des missiles Kalibr tirés par un sous-marin russe depuis la Méditerranée. Auparavant, des terroristes de Fatah al-Cham avaient attaqué la police militaire russe.
Le ministère russe de la Défense a fait savoir que l'aviation russe avait permis à l'Armée arabe syrienne de repousser les vagues d'attaques des djihadistes dans la région. L'état-major russe pointe du doigt l'action des services spéciaux américains.
Le dernier groupe rebelle armé des quartiers Est de la Ghouta, près de Damas, a accepté les termes de l'accord négocié avec la Russie, qui prévoit une trêve dans cette «zone de désescalade», à l'exception de Daesh et du front Fatah al-Cham.
L'ancien procureur spécialiste des crimes de guerre Carla Del Ponte a annoncé le 6 août qu'elle allait bientôt quitter la Commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie. Les travaux de cette dernière vont malgré tout se poursuivre.
La ville d'Idlib dans le nord-ouest de la Syrie est passée sous le contrôle des djihadistes après le retrait d'un groupe rebelle, permettant ainsi à l'ex-branche d'al-Qaïda de dominer l'une des dernières provinces échappant à Damas.
Sous l'impulsion de Donald Trump, la CIA a dû mettre fin à son programme de soutien aux rebelles syriens qui souhaitent renverser le président syrien Bachar el-Assad. Cette aide militaire avait été enclenchée sous la présidence de Barack Obama.
Le président Bachar el-Assad a accusé le Front Fatah al-Cham, ancienne branche d'Al-Qaïda en Syrie, d'être responsable de l'attentat du 15 avril sur des bus en train d'évacuer des civils, qui a fait plus d'une centaine de morts.
Le Trésor américain a adopté des sanctions financières contre deux responsables de Fateh al-Cham, l'ex-Front Al-Nosra et branche d'Al-Qaïda, un groupe djihadiste actif en Syrie, selon un communiqué publié jeudi 23 février.
D'après le ministère russe de la Défense, quatre conseillers militaires russes ont été tués le 16 février par une bombe contrôlée à distance qui a explosé au passage d'un convoi militaire syrien. Deux autres soldats ont été grièvement blessés.
Reconquête de Palmyre, libération d'Idlib, projet de constitution : l'ambassadeur russe à Damas évoque dans une interview pour l'agence TASS l'évolution de la situation en Syrie.
Dans un communiqué, Fateh al-Cham, l'ex-branche d'Al-Qaïda, et quatre groupes rebelles, dont le groupe formé et armé par la CIA Noureddine al-Zinki, ont annoncé leur dissolution et leur fusion au sein d'un groupe baptisé Tahrir al-Cham.
Le président syrien, dont l’armée a récemment reconquis la majeure partie de la ville d’Alep, a donné une interview à trois médias français dans laquelle il revient sur le conflit qui frappe son pays depuis 2011 et sur les perspectives d'en sortir.