Economie

Combien de temps encore des prix élevés à la pompe ? «Aussi longtemps qu’il le faudra», selon Biden

Lors du sommet de l'OTAN, le président des Etats-Unis a été interrogé sur les prix élevés du carburant aux Etats-Unis et dans le monde entier. Cela durera, selon lui, tant que les Etats-Unis n’auront pas atteint leur but en Ukraine.

A l’issue du sommet de l'OTAN a Madrid, le 30 juin, le président des Etats-Unis Joe Biden a été interrogé en conférence de presse sur la hausse record des prix du carburant observés aux Etats-Unis et dans de nombreux pays, liée notamment aux effets du conflit en Ukraine.

Ainsi, Jim Tankersley, correspondant du quotidien The New York Times lui a demandé : «La guerre a fait grimper les prix, ils pourraient monter jusqu'à 200 dollars le baril, selon certains analystes. Combien de temps est-il juste de s'attendre à ce que les automobilistes américains et du monde entier paient cette hausse pour cette guerre ?»

«Aussi longtemps qu’il faudra pour que la Russie ne puisse pas, en fait, vaincre l’Ukraine», lui a répondu Joe Biden. Et, alors que l’essence a atteint aux Etats-Unis un record historique proche de 5 dollars (4,80 euros) pour un gallon (3,79 litres), le président a tenté d’expliquer son projet de loi de baisse des taxes sur le carburant qui pourrait faire baisser selon ses calculs le prix à la pompe d’environ un dollar par gallon : «Si nous faisons ces choses [...] si le Congrès était d'accord et que les Etats étaient d'accord, nous pourrions faire baisser le prix du pétrole d'environ 1 dollar le gallon à la pompe, dans cette fourchette. Et ainsi nous pourrions avoir un soulagement immédiat en termes de réduction de l'élimination temporaire de la taxe sur l'essence.»

Puis il a ajouté, cité par le site de référence sur l’énergie aux Etats-Unis oilprice.com : «Et donc, je pense qu'il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire, et nous le ferons, mais en fin de compte, la raison pour laquelle les prix de l’essence sont en hausse c’est à cause de la Russie. Russie, Russie, Russie !»