Economie

Poutine estime que la Russie «résiste très bien» à la guerre économique occidentale

Malgré une pluie de sanctions occidentales, l'économie russe «résiste très bien» a expliqué Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec Alexandre Loukachenko. Il a également fait savoir que la situation nécessitait des «efforts» de la part de l'Etat.

Lors d'une rencontre à Sotchi avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko le 23 mai, le président russe Vladimir Poutine s'est montré optimiste sur la situation économique de son pays : «Malgré toutes les difficultés, je voudrais souligner que l'économie russe résiste très bien à l'attaque des sanctions. Tous les principaux indicateurs macroéconomiques le démontrent», a-t-il déclaré. 

«La situation de l'économie nécessite des efforts particuliers de la part des autorités de la Fédération de Russie, en général, ces efforts ont un effet positif», a-t-il ajouté.

Les pays occidentaux ont tenté de porter un coup dur à l'économie russe par des sanctions sans précédent en réponse au lancement par Moscou d'une offensive militaire en Ukraine. L'objectif assumé de ces attaques économiques était d'asphyxier l'économie russe pour la faire reculer. 

Pas d'effondrement de l'économie russe

Si de nombreux secteurs économiques sont impactés, que les estimations internationales tablent sur une baisse de 10% du PIB russe et que le pays a connu une forte inflation, le rouble a tout de même résisté à l'attaque, non sans mesures drastiques de la Banque centrale russe.

«Pour sa part, la Russie réussit avec assurance à faire face aux défis extérieurs grâce à sa politique macroéconomique responsable de ces dernières années, ainsi que grâce aux décisions systémiques visant à renforcer sa souveraineté économique et sa sécurité technologique et alimentaire», avait déclaré Vladimir Poutine le 12 mai. 

Du côté de l'Union européenne, après une détermination affichée à attaquer la Russie sur tous les secteurs économiques possibles, la situation semble s'essouffler avec l'échec du sixième paquet de sanctions qui a été bloqué en raison de craintes de certains pays comme la Hongrie sur la question du pétrole.

Un sommet européen extraordinaire abordant ces questions est prévu les 30 et 31 mai.