Economie

Achat de gaz en commun par l'UE : Marine Le Pen fustige une «opération pré-électoraliste»

Marine Le Pen a critiqué le 27 mars la commande de gaz groupé par l'UE, sur le modèle des vaccins anti-Covid. Elle juge que cette mesure ne permettra pas de «faire des économies».

L'achat de gaz groupé par l'Union européenne, sur le modèle des commandes de vaccins anti-Covid, «n'est pas là pour faire des économies», a affirmé le 27 mars Marine Le Pen, dénonçant une «opération pré-électoraliste».

Les membres de l'UE ont conclu le 25 mars leur sommet à Bruxelles en annonçant donner mandat à la Commission européenne pour effectuer des achats de gaz groupés, sur le modèle des commandes de vaccins anti-Covid. L'objectif pour les membres de l'UE, dont la dépendance à cette énergie fossile, notamment le gaz en provenance de Russie, est très variable en fonction des pays, est de bénéficier de prix avantageux, selon les conclusions du sommet de Bruxelles. 

Selon la candidate du Rassemblement National (RN), «le contrat que madame [Ursula] Van Der Leyen [présidente de la Commission européenne] vient de passer avec les USA sur le gaz liquéfié rend l'accès au gaz beaucoup plus cher que le prix du gaz russe». «En France, on n'a pas tant besoin que de cela de ce gaz russe puisqu'il ne représente que 5% de notre consommation», a observé la candidate qui plaide pour sortir du marché européen de l'électricité. 

Pour faire face à la flambée des prix de l'énergie, Marine Le Pen a redit son intention de baisser la TVA «pour toujours» de 20 à 5,5% sur ce qu'elle considère être des «produits de première nécessité». Cette baisse de recettes pour l'Etat serait compensée par des «économies sur un certain nombre de domaines comme la fraude et l’immigration», a avancé Marine Le Pen.