Economie

Un patron américain s'excuse après avoir licencié 900 salariés par Zoom

Vivement critiqué pour avoir licencié 900 salariés via la plateforme de téléconférence Zoom, le patron d'un site américain de crédits immobiliers a présenté ses excuses, reconnaissant la brutalité de ses méthodes.

«Je n'ai pas suffisamment fait preuve de respect et de reconnaissance envers les personnes affectées et envers leurs contributions», a reconnu le 7 décembre dans un courriel adressé à ses employés Vishal Garg, directeur général de Better.com, une société de services et de financement dans le secteur de l’immobilier basée aux Etats-Unis.

«J'assume la responsabilité des licenciements, mais en matière de communication, j'ai commis un impair et ce faisant, je vous ai offensés», a poursuivi Vishal Garg.

Enregistrée le 1er décembre, la vidéo où le patron annonçait aux salariés la mauvaise nouvelle a été largement partagée par les médias américains et sur les réseaux sociaux, suscitant l'indignation de nombreux internautes.

«La dernière fois que j'ai fait ça, j'ai pleuré», affirmait le patron de better.com d'un ton distant, invoquant des évolutions du marché pour justifier sa décision. Puis, il expliquait sans émotion : «Si vous participez à cette réunion, c'est que vous faites partie du groupe des malchanceux qui sont licenciés.» Une décision avec effet immédiat pour les 900 employés de Better.com, soit près de 10% des effectifs.

Quelques jours après la visioconférence, Vishal Garg a accusé une partie des salariés licenciés d'avoir «volé» l'entreprise en travaillant en moyenne deux heures par jour tout en enregistrant huit heures de travail dans le registre du personnel, dans un article de blog anonyme, mais authentifié par le magazine Fortune.