«Le travail est en cours, il reste très peu de choses», a déclaré le président du conseil d'administration de Gazprom, Viktor Zoubkov, cité par l’agence TASS lors d’une conférence de presse à Berlin ce 26 mars consacrée au gazoduc Nord Stream 2.
«Bien sûr, cette année, ce sera définitivement terminé. C'est dommage pour le temps perdu, mais ça s’est passé comme ça», a-t-il ajouté, précisant que selon lui, le travail avait été effectué à «90-92%».
La construction de Nord Stream 2, fait face à l’opposition des Etats-Unis. Washington considère le gazoduc comme une menace pour la sécurité énergétique de l'Europe. En début de semaine, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken l’a rappelé à son homologue allemand Heiko Maas lors d’une brève rencontre en marge du sommet des ministres des Affaires étrangères de l’Otan à Bruxelles.
Au préalable, les Etats-Unis ont imposé plusieurs sanctions contre les entreprises impliquées dans la construction, l'entretien, l'assurance et la certification de Nord Stream 2, ce qui a ralenti l'achèvement du projet.
Le gazoduc Nord Stream 2 doit doubler la capacité actuelle du premier tronçon du gazoduc Nord Stream (55 milliards de mètres cubes par an), et desservir les marchés allemand et d’autres pays d’Europe. Le pipeline, qui est posé au fond de la mer Baltique, devait être lancé à la fin de 2019.