La raison principale de cette décision a été le non-paiement de 500 millions de dollars d’obligations, qui aurait dû être effectué le 23 septembre, d’après le site officiel de l’agence.
Standars&Poor’s a dans le même temps maintenu les notes de Kiev à long et à court terme pour sa monnaie nationale à CC+/C.
A la veille de cette date, le gouvernement ukrainien a pris la décision de suspendre tous les paiements sur sa dette publique dans le cadre de l’accord de restructuration mis en place avec ses créanciers. Conformément à cet accord atteint fin d’août, l’Ukraine obtient l’effacement de 20 % de sa dette, soit 3,6 milliards de dollars (3.2 milliards d’euros), celle-ci s’élevant à 18 milliards de dollars (16 milliards d’euros).
En réaction, l’agence de notation Fitch a dégradé la note de l’Ukraine à C, «défaut imminent».
Cependant, l’Ukraine continue toujours de discuter les conditions de la restructuration de sa dette avec la Russie, un des créanciers de Kiev les plus importants, qui détient des obligations d’une valeur de trois milliards de dollars (2,7 milliards d’euros). Moscou refuse d’accepter les conditions de Kiev, les deux parties menaçant de traduire l’affaire devant la justice pour obtenir gain de cause.