220 salariés sur le carreau, c’est le bilan social d’ArjoWiggins Security, entreprise spécialisée dans la fabrication de papier pour l’impression de billets de banque. Ces anciens salariés attaquent leur ex-employeur pour licenciements «sans cause réelle et sérieuse». Ils accusent leurs anciens patrons d’avoir vidé les caisses de l’entreprise. Alors déficitaire, ArjoWiggins Security, filiale de Sequana, a été vendue en février 2018 à deux fonds germano-suisses. Pour faciliter cette reprise, la Banque publique d'investissement (BPI) avait prêté 10 millions d'euros. Virginie Pradel et Michel Henry apportent une tentative d’explication sur une catastrophe sociale à la frontière de l’escroquerie et du licenciement économique.