Economie

Energie, formation, santé : la Russie et le Congo déterminés à intensifier leur coopération

La 5e Commission mixte intergouvernementale russo-congolaise s’est tenue les 16 et 17 décembre à Moscou. Sur RT France, le ministre congolais de l'Aménagement, Jean-Jacques Bouya, a salué l’intensification des relations entre les deux pays.

Dans la droite ligne de son rapprochement affiché avec le continent africain, la Russie a accueilli les 16 et 17 décembre la 5e Commission mixte intergouvernementale russo-congolaise co-présidée parle vice-ministre russe de l'Energie, Pavel Sorokine, et le ministre congolais de l'Aménagement, de l'Equipement du territoire et des Grands Travaux, Jean-Jacques Bouya

Sur RT France, le ministre congolais s'est félicité du renforcement de la coopération entre les deux pays à la faveur de la conclusion de plusieurs accords et notamment celui portant sur la conversion de la dette congolaise en investissements russes. Selon lui, cet accord permettra la concrétisation, au cours de l'année 2020, de plusieurs projets dans les secteurs de la santé, de l'éducation ou encore de l'énergie. 

«Le grand projet qui va être lancé entre la Russie et le Congo [...], est la construction d'un oléoduc pour le transport de produits pétroliers entre [la ville portuaire de] Pointe-Noire et [la capitale] Brazzaville. Les études sont terminées et les partenaires concernés [...] sont en train de travailler pour créer les conditions de financements nécessaires pour lancer un tel projet. Au niveau gouvernemental, tout cela se met en place. Tout est en bonne voie», s'est-il félicité. 

Relevant en outre que plus d'une centaine de Congolais se rendraient prochainement en Russie dans le cadre de la poursuite de leurs études, Jean-Jacques Bouya a tenu à souligner la qualité de la coopération entre le deux pays dans les volets de la formation ou encore de l'enseignement supérieur. A ce titre, il a annoncé que la Russie était disposée à aider le Congo dans la réalisation de plusieurs instituts scientifiques. 

Soutien historique de nombreux pays africains dans leur lutte pour l’indépendance, la Russie s’était temporairement éclipsée de la scène africaine durant la décennie 1990 en raison de l'effondrement de l'Union soviétique et des difficultés économiques qui en ont résulté. Elle tente désormais un retour sur un continent en pleine mutation. L’organisation les 23 et 24 octobre du premier sommet Russie-Afrique dans la station balnéaire russe de Sotchi est venu souligner dans les faits son ambition de poser les jalons d’une coopération durable et multiforme avec le continent. 

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