Le 18 juin, le gouvernement a présenté son projet visant à réformer l'assurance-chômage. Celui-ci durcit les conditions pour ouvrir et prolonger ses droits, impose un bonus-malus sur les contrats courts pour les entreprises dans sept secteurs et met en place une dégressivité de l'allocation pour les cadres aux revenus supérieurs à 4 500 euros brut.
Tant les syndicats que les organisations patronales sont opposés à la réforme.
L'économiste Jacques Sapir pour RT France revient sur les mesures et leurs implications. Il estime que «tout le discours qui vise à culpabiliser les chômeurs ne devrait en fait s'adresser qu'à 2% du total du nombre des chômeurs». Pis, la réforme devrait «accroître la précarité dans toute une série de secteurs et en particulier [...] pour les jeunes travailleurs».