Economie

Mounir Mahjoubi annonce le «Next40», une liste de start-up françaises à suivre

Le secrétaire d'Etat chargé du Numérique a annoncé la création en 2019 d’une liste de 40 start-up françaises. Ce n’est pas encore un indice boursier, «Next 40» n’ayant que l’ambition de «célébrer» la «French tech».

Le secrétaire d'Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, a annoncé, le 8 janvier au micro de BFM Business, la création en 2019 de «Next40», une liste de 40 start-up françaises à suivre, identifiées selon leur potentiel.

«Ce sera un indice, déterminé par un jury indépendant, des 40 start-up françaises dont on considère qu'elles ont le plus fort potentiel, et de développement économique, et d'impact sur la planète et sur les humains», a-t-il expliqué.

«C'est vraiment ça la French tech à l'européenne, la French tech française, c'est des boîtes qui ont de l'impact et qui sont viables, et c'est ça qu'on veut célébrer», a-t-il ajouté.

Le secrétaire d'Etat avait déjà évoqué cette idée lors du salon VivaTech à Paris en mai dernier. Il la relance alors que le salon de l'électronique grand public de Las Vegas (CES) bat son plein, même s'il ne s'y est pas rendu cette année, notamment en raison du mouvement des Gilets jaunes.

Mounir Mahjoubi insiste sur la «maturité» qu'il perçoit dans le secteur des technologies en France. Il cite en exemple Klaxoon, une start-up rennaise qui conçoit et vend depuis 2015 des applications en ligne pour les réunions d’entreprises.

«Ils y étaient l'année dernière [au CES], ils avaient pris un stand moyen, ils ont tout vendu, ils ont eu des nouveaux clients, ils ont commencé leur développement international», raconte le secrétaire d'Etat.

Et certes, la start-up rennaise, créée en décembre 2014 avec l’ambition de ringardiser les présentations powerpoint, connaît un succès international. Cela lui a permis de lever en 2018 l’équivalent de 43 millions d’euros auprès d’investisseurs internationaux comme le fonds américain White Star Capital pour financer son développement.

On reste toutefois loin du développement de start-up dans d’autres secteurs comme celui de l’énergie renouvelable où Neoen, introduite en bourse en octobre, dépasse déjà le milliard d’euros de capitalisation.