Le 9 décembre, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a livré son analyse sur les incidents qui ont émaillé la dernière manifestation des Gilets jaunes à Paris. «C'est une catastrophe pour le commerce, c'est une catastrophe pour notre économie», a-t-il déploré.
«C'est une période où normalement le commerce tourne bien, c'est la veille des fêtes de Noël et, là, c'est une catastrophe», a regretté Bruno Le Maire, qui rendait visite à des commerçants dans la capitale, près de la gare Saint-Lazare, où des troubles avaient eu lieu la veille.
Le ministre a promis «des réponses très concrètes [et] très directes» aux commerçants frappés, alors que le président de la République Emmanuel Macron doit s'exprimer en début de semaine prochaine pour annoncer de nouvelles mesures en lien avec le mouvement.
«Ce que les Français demandent, c'est l'unité de la nation et de la justice», a assuré Bruno Le Maire, se disant convaincu qu'Emmanuel Macron «trouvera[it] les mots».
Pour l'heure, le ministre de l'Economie a diagnostiqué une crise à trois facettes : une «crise sociale» avec les sujets liés au pouvoir d'achat, une «crise démocratique» avec une représentativité politique insuffisante et une «crise de la nation» face à des «fractures territoriales [...] importantes.»
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