Le trafic de l'aéroport de Nantes-Atlantique a atteint un niveau record en 2017, en franchissant pour la première fois le 21 novembre le cap des cinq millions de passagers depuis le début de l’année, selon un communiqué du concessionnaire de l'équipement, Vinci Airports.
L'exploitant précise que 17 nouvelles lignes ont été ouvertes en 2017 principalement vers l’Europe et que sur les 10 premiers mois de l’année le trafic passagers a connu une croissance de 14%. Le trafic international a connu la plus forte progression (+20%) et représente 55% du total. Il a bénéficié de l'arrivée de deux nouvelles compagnies aériennes européennes, British Airways, et Lufthansa ainsi que de l’arrivée de la compagnie normande Chalair Aviation.
Un trafic qui reste relativement faible comparé aux autres aéroports
Malgré tout, par son trafic, Nantes Atlantique reste le neuvième aéroport français, loin de Paris-Charles-de-Gaulle et Orly qui représentent plus de la moitié du trafic aérien à partir de France et ont accueilli respectivement environ 66 et 31 millions de passagers en 2016. Nantes Atlantique reste également derrière Nice Côte-d’Azur (12,5 millions), Lyon-Saint-Exupéry (9,5 millions), Marseille Provence (8,5 millions), Toulouse-Blagnac (8 millions), Bâle-Mulhouse (7,3 millions) et Bordeaux (5,8 millions).
Vinci Airports est, avec Vinci autoroute, une des deux filiales de la branche «concessions» du groupe. Elle avait obtenu la concession de Nantes-Atlantique dans le cadre d’un contrat signé en décembre 2010 avec l'Etat, intégrant également l'exploitation de l'aéroport de Saint-Nazaire-Montoir mais surtout celle, pendant 55 ans, de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, destiné à remplacer l'actuel aéroport nantais et qui aurait dû initialement accueillir ses premiers avions à l'automne 2017.
Le gouvernement, qui a missionné trois médiateurs pour l'aider à trancher sur ce transfert contesté, doit se prononcer avant Noël sur la poursuite ou non du projet.
Lire aussi : Notre-Dame-des-Landes : Valls accuse Royal d’affaiblir l’autorité de l’Etat, elle contre-attaque