439 voix «pour», 119 «non», 40 abstentions: une large majorité de députés allemands a donc approuvé les négociations que l'Europe s'apprête à mener avec la Grèce pour sauver son économie. Un bon point pour la chancelière allemande, qui portait devant son Parlement, ce plan d'aide européen qui pourrait atteindre 86 milliards d'euros.
Le gouvernement grec a accepté lundi de sévères mesures économiques afin d'obtenir un financement de la part de Bruxelles et éviter la banqueroute. Angela Merkel, portée par sa majorité, a fait partie des pays de l'Union défendant une ligne dure vis-à-vis d'Athènes. Elle serait ainsi à l'initiative du fonds de privatisation des infrastructures hellènes créé en début de semaine.
En savoir plus: La Grèce reste dans l'euro, mais à quel prix ?