Economie

La Grèce reste dans l'euro, mais à quel prix ?

La Grèce et ses créanciers sont parvenus, lundi 13 juillet au matin, à un accord pour sauver le pays d'une inévitable banqueroute. Athènes a accepté beaucoup de sacrifices pour rester dans l'euro... plus que ce qu'elle pouvait sans doute imaginer.

A la sortie d'une nuit blanche et de 17 heures de négociations visant à renflouer les caisses vides de son pays, le chef du gouvernement grec, Alexis Tsipras, s'est exprimé brièvement devant la presse : «Le gouvernement grec a livré jusqu'au bout un combat juste, qui a débouché sur un accord difficile mais [qui garantit] la stabilité financière et la relance en Grèce».

En savoir plus : La Russie compte livrer des matières premières à la Grèce d’ici à quelques semaines

Dans les faits, en apposant lundi 13 juillet au matin son paraphe sur le document commun accordant à la Grèce un nouveau prêt de 80 milliards d'euros, le leader de Syriza vient de reprendre à son compte l'ensemble des requêtes formulées par ses créanciers (FMI, BCE, UE) depuis des mois - et contre lesquelles il avait fait campagne - allant même jusqu'à approuver une perte de souveraineté de son pays au profit de la Commission européenne.

En savoir plus : Tsipras, «La possibilité du «grexit» appartient désormais au passé»