Economie

La Grèce a atteint un compromis avec ces créanciers

Charles Michel, le Premier ministre belge a été le premier aujourd'hui à annoncer depuis son compte Twitter qu'un accord avait été trouvé entre la Grèce et ses créanciers.

«Agreement» (accord en Anglais). C'est ce qu'a écrit le Premier ministre belge Charles Michel sur son compte Twitter, lundi 13 juillet au matin. 

Disposant d'un accord ficelé, la Grèce va pouvoir disposer d'un troisième programme d'aide émanant de ses créanciers : l'Union Européenne (UE), la Banque Centrale Européenne (BCE) et le Fonds Monétaire International (FMI). En contrepartie, Athènes s'engage à mettre en place des réformes d'ici mercredi.

Une information confirmée par son homologue luxembourgeois Xavier Bettel. L'accord a été trouvé après une nuit de négociations au cours de laquelle les dirigeants européens François Hollande (France), Angela Merkel (Allemagne), Alexis Tsipras (Grèce) et Donald Tusk (Pologne) ont travaillé à la mise en place d'un compromis.

Le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker a eu ces propos révélateurs : «Le Grexit a disparu».

Les dernières propositions émanant d'Athènes, jeudi 9 juillet 2015, avaient permis aux négociations de reprendre leur cours, mais n'avaient pas convaincu l'ensemble des membres de l'Eurogroupe (réunions des ministres des Finances des pays de la zone euro). Les pays du nord, notamment, à l'image de l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Finlande, avaient estimé que les réformes proposées par la Grèce ne méritaient pas la mise en place d'un nouveau plan d'aide de la troïka. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, avait jugé ces réformes «insuffisantes» et son homologue finlandais Alexander Stubb avait annoncé le refus de son pays de signer un nouveau plan d'aide.

En France, l'accord sera voté par l'Assemblée Nationale, mercredi 15 juillet.

Les marchés ont déjà réagit à cette nouvelle rassurante, la bourse de Paris s'ouvrant sur une hausse de 14 points et 1,67%.