«Nous avons été touchés», a indiqué une porte-parole de Renault à l'AFP, le 13 mai, au lendemain de la vague mondiale d'attaques informatiques, précisant que le constructeur automobile était en train d'analyser la situation. «Une action est en place depuis hier soir. On fait le nécessaire pour contrer cette attaque», a-t-elle ajouté.
Une porte-parole de la filiale de Renault en Slovénie, Revoz, a également confié à l'AFP que les ordinateurs de l'usine de Novo Mesto avaient été touchés, entraînant un arrêt de production.
«Nous pouvons confirmer que vendredi 12 mai, des problèmes ont affecté une partie du système informatique de Revoz, entraînant un arrêt de la production pendant la nuit. Elle reste suspendue samedi [13 mai]. Les problèmes sont principalement liés à la France où certains sites de Renault ont aussi subi des dysfonctionnements», a-t-elle précisé.
Renault est la première entreprise française à reconnaître avoir été touchée par cette cyberattaque massive, qui a frappé de nombreux pays, dont le Royaume-Uni, l'Espagne, le Portugal, le Mexique, l'Australie et la Russie.
Cette attaque, qui suscite l'inquiétude des experts en sécurité, a été réalisée à l'aide d'un logiciel de rançon. Ce dernier verrouille les fichiers des utilisateurs et les force à payer une somme d'argent pour pouvoir en recouvrer l'usage.