Les enquêtes et les tests opérés sur les véhicules diesel de la marque Opel, que le groupe français PSA est en train d'acquérir, «n'ont pas mis en évidence de faits constitutifs d'une infraction de tromperie», a déclaré Bercy dans un communiqué. Le dossier est donc clos.
Opel est pour l'instant la seule marque visée par l'enquête de la Répression des fraudes (DGCCRF) déclenchée à la suite du scandale Volkswagen en 2015 à en sortir sans être inquiétée.
L'enquête sur Opel s'inscrit «dans le cadre d'une enquête plus large sur les pratiques relatives aux émissions d'oxydes d'azote (NOx) d'une douzaine de constructeurs commercialisant des véhicules diesel en France», a ainsi rappelé Bercy le 20 mars en soulignant que des investigations relatives aux autres constructeurs étaient toujours en cours».
Auparavant, les dossiers Fiat-Chrysler, PSA, Volkswagen et Renault avaient été transmis au parquet. Les deux derniers groupes sont désormais visés par des informations judiciaires pour «tromperie».