«Le monde a besoin de la mondialisation», estime Jack Ma, le patron d'Alibaba, le mastodonte chinois des sites de ventes en ligne destinés aux entreprises. L'entrepreneur, qui avait annoncé vouloir créer un million d'emplois aux Etats-Unis lors de son entretien en janvier dernier avec Donald Trump, a fait part de son credo lors de l'inauguration du siège de sa filiale australienne à Melbourne.
En réponse à la rhétorique agressive du président américain à l'encontre de la Chine, le milliardaire chinois s'inquiète d'une guerre commerciale entre les deux puissances qui, à ses yeux, concernerait «tout le monde». Il va même plus loin : «Si les échanges commerciaux s'arrêtent, la guerre commence», prévient-il.
Fervent défenseur de la mondialisation, Jack Ma veut prouver que les échanges commerciaux aident les gens à communiquer et souhaite que les échanges soient «équitables, transparents et inclusifs».
Donald Trump s'est pour sa part distingué, lors de sa campagne électorale, en prenant des position protectionnistes. En tant que président, l'un des premiers décrets qu'il a signés, a ordonné le retrait des Etats-Unis du TPP, l'accord de libre-échange transpacifique, qu'il avait qualifié de «terrible» parce qu'il nuisait à l'emploi et à la production américaine.
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