«Le tribunal est parvenu à une décision cette après-midi», a déclaré à l'AFP le juge Choi Ung-Young, qui fait office de porte-parole du tribunal de commerce du district central de Séoul. La candidature de l'italien Fincantieri a donc finalement été retenue pour la reprise du chantier naval de Saint-Nazaire.
Fincantieri doit à présent mener une étude de terrain sur les chantiers navals français et se mettre d'accord sur un prix d'achat avec le groupe sud-coréen, avant la signature d'un accord qui le verrait acquérir 66,6 % de STX France, a ajouté Choi Ung-Young.
Les noms de Fincantieri, du néerlandais Damen et du groupe naval français DCNS avaient été avancés pour la reprise de la florissante filiale française de STX Offshore and Shipbuilding.
Mais l'italien avait été le seul à faire une offre de reprise la semaine dernière dans les délais impartis.
Le groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuilding, actionnaire majoritaire du chantier de Saint-Nazaire, se débat depuis des années avec des pertes croissantes provoquées par une gestion défaillante et une demande mondiale en berne. Il a officiellement été mis en vente en octobre par la justice sud-coréenne.
Les chantiers de Saint-Nazaire, détenus pour un tiers par l'Etat français, sont sa seule filiale rentable.
Contrairement à sa maison mère, STX France, qui compte 2 600 salariés et fait travailler environ 5 000 sous-traitants, est en pleine forme avec un carnet de commandes très bien rempli.