Economie

Insee : légère baisse de la dette publique de la France

L'Institut national de la statistique et des études économiques a annoncé la diminution de la dette publique de la France de 0,9 point à 97,6% du PIB au troisième trimestre de l'année 2016.

La dette publique de la France s'est établie à 2 160,4 milliards d'euros au troisième trimestre, en baisse de 10,3 milliards par rapport au trimestre précédent, a annoncé le 23 décembre l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).

Rapportée à la richesse nationale, cette dette de l'ensemble des administrations publiques, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 97,6% du PIB, contre 98,4% à la fin du deuxième trimestre de l'année.

Le ratio de la dette au troisième trimestre reste toutefois supérieur à l'objectif affiché par le gouvernement français pour l'ensemble de 2016. Selon le ministère de l'Economie et des Finances, la dette publique devrait en effet atteindre 96,1% du PIB cette année, comme l'an dernier, et se stabiliser l'an prochain à 96%.

La contribution de l'Etat à la dette a baissé de 2,3 milliards d'euros sur la période, une diminution qui provient pour l'essentiel de la diminution de 10,2 milliards d'euros de la dette négociable à court terme. Mais, selon l'Insee, cette diminution a été «partiellement compensée par une augmentation [de 7 milliards d'euros] de l'encours de titres de long terme».

La contribution à la dette des administrations de la Sécurité sociale diminue également, de 4,8 milliards d'euros, «surtout du fait de l'Acoss [organisme collecteur des cotisations de Sécurité sociale] qui rembourse 6,8 milliards d'euros de titres de créance à des unités hors des administrations publiques», relève l'Insee.

La contribution à la dette des administrations publiques locales (Apul) régresse aussi, de 1,7 milliard d'euros. L'Insee indique que les départements et les régions se désendettent (-0,8 milliard d'euros dans les deux cas), ainsi que les communes (-0,4 milliard d'euros) et les syndicats intercommunaux (-0,1 milliard d'euros). De même, la dette des organismes divers d'administration centrale (Odac) a baissé de 1,5 milliard d'euros.

En revanche, la dette publique nette, qui tient compte de la trésorerie des administrations publiques, a augmenté de 3,6 milliards d'euros, soit 88,2% du PIB contre 88,4% du PIB au trimestre précédent.

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