Un sachet de popcorn et une clé TV USB, tels sont les articles que l'heureux client testeur a pu recevoir à domicile en moins de 13 minutes. Trois ans après son lancement en 2013, le système de livraison par drone commence tout juste à décoller. Mais pour l'heure, il n'est pas question de se faire livrer par la fenêtre de son appartement. La livraison a été testée non loin de Cambridge dans un paysage plutôt dégagé. Le PDG d'Amazon, Jeff Bezos ne s'en est pas moins félicité, évoquant une «première».
La règlementation des drones en zone urbaine s'est considérablement durcie dans le même temps. Le géant du web a pourtant développé pas moins de 15 engins volants différent, dont un drone capable d'atterrir et décoller verticalement mais aussi d'éviter les obstacles et les autres drones. Un impératif si, un jour, les drones livreurs devaient parcourir le ciel, comme l'espère le géant de la vente en ligne américain.
En juillet 2016, Amazon obtenait l'autorisation de tester son service de livraison au Royaume-Uni après un accord des autorités de régulations de l'aviation civile, dont les drones, à l'instar des avions dépendent. Les drones d'Amazon sont ainsi autorisés à voler en dehors du champ de vision de l'opérateur, et ce à une altitude de 120 mètres. La livraison par drone pourrait bouleverser le marché des transporteur, en réduisant considérablement les coûts. De quoi inquiéter les concurrents directs d'Amazon que sont FedEx et UPS. De son côté, Google développe son propre système, baptisé Project Wing, dans lequel la Maison-Blanche a investi 35 millions de dollars.