«C’est le plus grand contrat de privatisation, la plus grande vente et acquisition dans le secteur énergétique mondial», s’est félicité Vladimir Poutine en commentant la vente d’une partie des actions de Rosneft lors d’une rencontre avec le PDG de la société Igor Setchine.
Le marché a été signé avec Glencore, une entreprise anglo-suisse spécialisée dans la production et le négoce de ressources naturelles, et le fonds souverain du Qatar, qui ont acheté 19,5% d’actions du géant pétrolier russe pour 10,5 milliards d’euros. Les deux acquéreurs ont créé un consortium dans lequel chacun d’entre eux détient 50% des actions achetées, soit 9,75% de Rosneft. Ainsi, ensemble, ils détiennent la troisième plus grand part de Rosneft. Plus de 50% appartiennent encore à l’actionnaire Rosneftgaz, détenu par l’Etat, tandis que 19,5% sont entre les mains du géant pétrolier britannique BP.
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«Le paquet de contrôle d’actions de l’entreprise [Rosneft] reste entre les mains de l’Etat russe», a souligné Vladimir Poutine en félicitant le PDG de Rosneft pour cette transaction réussie et a exprimé l'espoir que l’attraction de nouveaux investisseurs et managers «augmenterait la transparence et contribuerait à la croissance de la capitalisation [de la société]».
Le cours du rouble augmente
Comme le PDG de Rosneft, Igor Setchine, l'a fait remarquer, le contrat a été conclu sur fond d’augmentation du prix de pétrole.
Après l’annonce du contrat conclu dans la soirée du 7 décembre, le prix du baril de Brent et le cours du rouble par rapport à l’euro et au dollar se sont élevés.
Dans la matinée du 8 décembre, les actions de Rosneft ont augmenté de 7% et retrouvent des maximums historiques.